En cas de traitement orthodontique et lorsque le manque de place sur l’arcade dentaire est évident, il est préférable de ne pas attendre la fin de la croissance pour extraire les dents de sagesse. Il est en effet plus facile d’extraire des germes sans racines (germectomies) plutôt que des dents matures munies de longues racines rétentives dans l’os et au contact du nerf dentaire. Les suites opératoires sont aussi plus simples ; les germes sans racines sont plus faciles à extraire tandis que l’on observe peu ou pas de lésions nerveuses causées par la chirurgie.
Anesthésie
Plusieurs types d'examens peuvent être proposés. Il peut s’agir :
- D’anesthésie locale pure
- D’anesthésie locale médicalement assistée (l’anesthésie locale est potentialisée par des médicaments prescrits par le médecin anesthésiste)
- D’anesthésie générale.
Hospitalisation, Durée de séjour
Bien que le confort et la sécurité du patient soit toujours privilégiée, en cas d’hospitalisation, la très grande majorité des dents de sagesse retenues, enclavées ou incluses relève de l’hospitalisation ambulatoire (durée d’hospitalisation limitée à quelques heures). La sortie de l’établissement demeure sous l’autorité du chirurgien et du médecin anesthésiste. Bilan pré opératoire
Plusieurs types d’anesthésie peuvent être proposés. Il peut s’agir :
- Les examens radiologiques. Le panoramique dentaire constitue l’examen systématique. En cas de dents de sagesse retenue ; incluse ou enclavée au contact du nerf dentaire inférieur ou présentant des signes évident de rétention ou encore situées à distance de leur positionnement habituel (dent ectopique), la réalisation d’un bilan scanner ou Cone-Beam s’impose.
- Les examens biologiques : formule sanguine, bilan de la coagulation ou tout autre exploration biologique sont prescrits en fonction des signes d’appel dépistés par le médecin anesthésiste ou le chirurgien.
Soins locaux, prescriptions médicamenteuses, alimentation post opératoire
1. Les soins locaux. L’application de glace naturelle ou synthétique destinée à
2. Prescription médicamenteuse.
- Les antalgiques. Ils sont prescrits pour diminuer les douleurs.
- Les antibiotiques. Ils sont indiqués pour prévenir les phénomènes ou accidents infectieux. Un interrogatoire minutieux recherche systématiquement une allergie.
- Les corticoïdes. Ils sont destinés à diminuer les phénomènes inflammatoires constitués par l’œdème et les douleurs.
- Les protecteurs gastriques. Ils sont recommandés pour prévenir la gêne gastrique parfois engendrée par les corticoïdes (simple acidité, gastrite vraie voire ulcère).
- Les bains de bouches. Ils facilitent la cicatrisation gingivale et augmentent le confort du patient en améliorant la qualité du nettoyage de la bouche.
3. L’alimentation.
Plusieurs considérations médicales post-opératoires modifient pour les opérés les conditions d’alimentation (œdème des joues et des lèvres, l’insensibilité des lèvres ou la crainte pour le patient d’utiliser ses mâchoires récemment opérées, etc.)
- Une alimentation liquide ou mixée, froide puis tiède est vivement recommandée au cours de la première semaine post-opératoire.
- Parmi les aliments sucrés, glaces, yaourts, compotes et crèmes aromatisées assimilables sans efforts à la cuillère sont recommandés.
- Parmi les aliments salés : purées, riz et semoules, soupes enrichies tièdes
- Les aliments acides (agrumes, vinaigre, piments…) sont proscrits durant 7 à 10 jours post opératoires
Pour toute question, le secrétariat du Dr Benoît Philippe se tient à la disposition des futurs opérés par téléphone au 0147429070 ou par mail